PSYCHOLOGIE ▬ Il est difficile de dire ce que l'on est, il est même plus difficile de dire cela que de prévoir l'avenir … Je ne suis qu'humaine et je ne me risquerais donc pas à vous dire ce que je suis selon mes yeux, je vais plutôt vous dire ce que l'on dit de moi, ce que l'on m'a dit … Ainsi, quand elle était encore vivante, un soir, au coin du feu, ma mère quand je lui ai demandé comment j'étais moi dans mon cœur m'a dit : « Tu es une enfant exceptionnelle Lisabelle, tu es forte et courageuse, même peut-être plus que ton père mais surement plus que moi … C'est pour cela que l'on te confiera un jour de grandes responsabilités, car tu es si forte que tu arriveras à toujours à respecter tes engagements, quel qu'en soit le prix, quelle que soit la décision à prendre, tu te battra toujours ma fille ... » J'avais été touché quand elle m'avait dit cela, mais depuis, j'ai toujours fais en sorte que ce qu'elle m'avait dit ce soir là, dans la nuit noire de la chaumière de mon enfance, soit vrai et je ferai toujours en sorte que ça le soit, mais tous n'ont pas dit cela de moi … Je me rappelle de ce jour, je rentrais au lycée, moi qui avait fais toutes mes études chez moi, à la maison, j'étais arrivée dans ce lycée de campagne, les gens me regardaient et leur regards me laissaient de marbre, un garçon était venu me voir, je l'avais regardé, presque hautaine il me semble, j'avais lu son âme au travers de ce regard amical qu'il me lançait alors que ses intentions ne faisaient aucun doute, il avait remarqué je crois mon regard scrutateur car il avait eut un sursaut au bout d'un moment puis enfin, il avait prit la parole : « Pourquoi ne viens-tu jamais manger avec nous autres ? Tu es si mystérieuse … C'est intrigant une fille comme toi, on a l'impression que tu va nous bouffer quand tu nous regarde de loin. » Je ne m'était pas démontait et lui avait répondu au tac-au-tac : « Je vous regarde parce que vous me regardez. » Et puis, après tout, deux ans plus tard, c'étaient eux qui voulaient me bouffer, bon d'accord, l'éloignement de mon domicile et ma ''mystériosité'' (oui, j'aime bien inventer des mots parfois) on fait qu'ils n'y ont pas réussit et que depuis, j'ai achevé leur souffrance enfin si ils en éprouvés et à vrai dire, c'est la première fois que je me pose cette question … Et surement la dernière car quand il s'agit de tuer pour survivre, qu'importe : Je tue.
POINTS FORTS ▬ Mes points forts ? Pfff … Que dire … Je pense que mon esprit de battante en est un, ainsi que le fait que je ne m'apitoie jamais sur le sort des autres ni même du mien, j'avance et je me bat, j'avance à nouveau, je tue et je continue, je recule parfois, mais seulement pour mieux avancer par la suite. Je garde la tête haute en toutes circonstance et si il m'arrive de baisser les yeux, ce n'est jamais devant la mort, elle, je m'en suis faite une amie depuis longtemps, mon courage ? Il est présent, il est là, il bat au côtés de mon cœur au milieu de ma poitrine, et si vous appuyez ici (ce que je vous déconseille de faire) vous le sentirez battre en moi son rythme s'adaptant presque à celui de mes pas … Mais aussi, je suis de ses gens qui se battent pour une cause, une cause pure, cette cause qui rend presque nos combats et le sang souillant nos mains autrefois si blanches comme celles des saints auxquels autrefois, certains pouvaient croire.
POINTS FAIBLES ▬ Des points faibles ? Bien entendu que j'en ai ! M'avez vous regardé ? L'avez vous seulement fait ?! Non, ne répondez pas, je me goberge de votre réponse, je m'en moque royalement, comme je me moque de transpercer d'une flèche ou de deux le corps d'un de ces zombies grouillant de partout ou même de trancher la gorge à l'un de ces types complètement barrés … Mais revenons en à votre question. J'ai en effet des points faibles, dont celui d'être une meneuse de premier ordre en même temps que d'avoir pour mauvaise habitude de foncer tête baissée dans la mêlée pour sauver des vies ainsi que pour détruire ces abominations. Vous ne m'en croyez pas capables ? Je vous laisse sur votre erreur, il m'arrive en effet de réfléchir, surtout quand je mène car je ne souhaite pas risquer une autre vie que la mienne mais quand je suis seule, je fonce sans même un regret, sans rien regretter, sans regarder derrière pour savoir si il n'y avait pas une autre solution. Mais pour l'instant, ça semble m'avoir réussit vu que je suis encore en vie. Les ordres ? Je les respecte quand ils me semblent juste mais sinon pas vraiment ...
APPARENCE ▬ Me regarder ne vous suffit pas ? Vous vous moquez de moi là ! Me forcer la main ? Je me demande bien comment vous allez pouvoir faire ça ! Oh ! Mais c'est que vous insistez en plus !! Vous l'aurez voulus et je vous aurez prévenu ! Alors bon, commençons par le non original, comme vous le voyez, j'ai des cheveux châtains que je n'attache quasiment jamais et qui sont assez frisés sauf quand j'en décide le contraire (ce qui est assez rare), peau relativement claire selon l'éclairage, yeux bleuâtres-verdissant, vêtements toujours ou presque sombres pour raisons autant esthétiques que pratique puisque l'on passe ainsi plus inaperçu, toujours une arme sur moi (d'ailleurs si je l'utilisais pour te trancher la tête afin que tu arrêtes toutes tes question qui commencent à me monter à la tête ? Non non, Lisabelle reste calme … Calme …. Calme bordel ! Tu ne tues pas les êtres étant restés humains, rappelles toi …). Maintenant des détails ? Vous en mourrez à ce point d'envie ? Vous n'avez rien dit je sais mais vos yeux me dévore tellement depuis que je suis rentrée dans cette pu*in de pièce que ça ne fait aucun doute ! Oui, oui, désolée je vais rester polie (ou du moins essayer). Alors où en étais-je ? Ah ! Oui, les détails de mon apparence que vous désirez connaître à tous prix … Bon alors pour commencer, j'ai une tâche de naissance dans la nuque qui ressemble rapidement à un oiseau ce qui a toujours plu à mes parents vu que comme vous le savez surement (à moins d'être aussi débile que je le pense) et un symbole de liberté. Sinon ? Je me suis fais faire un tatouage en forme de flèche tout le long de la jambe de la cheville au genou, j'aime beaucoup ce tatouage comme j'aime beaucoup cette arme. Quoi de plus … ? (réfléchis Lisabelle mais réfléchit à la fin ! Ah oui ! Mes cicatrices !) J'ai trois cicatrice, une au niveau des côtes, datant du temps de mon entrainement, une autre au niveau du genou que je me suis faite en tombant alors que j'étais petite et une autre dont je n'ai jamais appris l'origine ma mère ne me l'ayant jamais dite. Ma poitrine n'est pas bien grosse comme vous avez pu le remarquer n'est-ce pas … (Oui sale obsédé si tu remontez les yeux ça ne me dérangerait pas …) Sinon ? Je suis fine en général et l'exercice ainsi que mon alimentation saine me permet de ne pas avoir sur moi plus que des muscles, du sang, des os, des organes et de la peau (avec une multitudes de cellules pour les former.) Je n'ai pas le moindre kilo en trop ce qui n'est pas pour me déplaire je dois bien l'admettre.

Mais c'est pas croyable !! Vous vous fichez de moi là !! Que je reste calme ? Mais vous voulez tout savoir de moi ! Comment voulez vous que je reste calme ?! Encore mon caractère, je veux bien, mes points forts pourquoi pas, mes points faible je tolère, mon apparence ça passe encore mais mon histoire, trop c'est trop ! Vous allez vouloir quoi après hein ? Savoir ce que je faisais au moment de la grande invasion ? Ce que j'ai fais après pour survivre ?! Non mais stop à la fin ! Ah ? Vous notez la question ? J'aurais mieux fais de me taire c'est ça ? (calmes toi, tu pourras peut-être réfléchir comme ça …) Alors, je suis née dans un petit baraquement dans une forêt proche de New-York, la grande pomme que je n'ai vu que bien des années après ma naissance. C'était la maison familiale et on en était tous fière, elle était pas forcément très très belle mais au moins elle tenait debout et nous, gens simple, cela nous suffisait, nous n'en demandions pas plus, ma soeur de deux ans mon ainée était ma parfaite opposée, elle blonde, féminine et douce, moi brune (ou presque), garçonne et froide. Autant dire que notre éducation ne fut pas la même, mon père la chouchoutait alors qu'il m'entrainait à me battre et ma mère me donner l'affection que je n'avait pas en lui apprenant comment tenir le logis. J'étais le fils dont mon père avait rêvait et la fille que ma mère n'aurait jamais cru avoir dans sa nature douce, généreuse et chaleureuse. Anna était ma grande sœur et elle l'était bien, jouant ce rôle comme la meilleure actrice qui soit (même si elle n'en était pas une) et elle était toujours là, quand nos parents partaient, nous laissant seules toutes les deux, Arthur venait pour veiller sur nous comme il disait bien qu'il n'avait qu'un an de plus qu'Anna qui était parfaitement en sécurité avec moi. Arthur en réalité profitait de ces moments là pour ne pas être chez lui ou la situation familiale vu qu'il avait des tas et des tas de frères et sœurs pas forcément très très cool. Il préférait de loin ses deux petites sœurs de cœur : Anna et moi. Pourquoi ? Ah lala … Si vous saviez par où il est passé … Mes parents à côté des siens étaient la Sainte Vierge et Joseph ! Roh, s'il vous plait, cessez de grogner de la sorte ! Bon, voilà un joli résumé de mon enfance … Comme je vous l'ai dis précédemment, j'ai fais toute ma scolarité jusqu'au lycée dans la maison dans laquelle j'ai vu le jour il y a quelques années. J'ai fait 2 ans de lycée avant la catastrophe, durant ces deux années, je travaillait ou lisais, ne me faisant que de rares amis pour la simple raison que tous ces gens je les trouvais ingrats, ingrats et lâches, ils avaient même peur d'affronter la vie … Aujourd'hui, ils affrontent la mort à l'exception de ceux qui sont déjà totalement morts … Que ce soit de mes mains ou de celles d'un autre. Ce jour là … Je préfère ne pas en parler … Mais depuis, je me cache, à la recherche de rebelles qui comme moi se battent, pour les chercher j'ai tendance à commettre de belle imprudence, je continue à protéger ma sœur et Arthur ainsi qu'un jeune homme à peine plus âgé que moi et qui je dois bien l'avouer, j'éprouve quelques sentiments : Rémy Aslerglow. Nous vivons cachés tous les quatre dans un lieu dont je ne vous parlerai pas pour le cas ou vous soyez en collaboration avec l'ennemi.